Dans ce guide nous allons voir comment Débuter le drone fpv, mais d’abord c’est quoi le drone fpv?
le drone fpv offre une expérience de pilotage immersive où le pilote voit en temps réel ce que voit le drone à travers des lunettes FPV ou un écran. Ce principe permet au pilote de ressentir les sensations du vol comme s’il était à bord du drone, offrant une expérience unique et palpitante.
Cette pratique vous intéresse mais vous n’êtes pas sûr de vouloir vous investir ? Dans ce cas, le mieux pour débuter sans forcément investir dans un setup complet est de commencer sur un simulateur de drone comme Liftoff, FPV ou Uncrashed. Pour la radiocommande, vous pouvez commencer avec une manette de Xbox, mais le mieux est de prendre une radiocommande classique comme une T-Lite V2 qui est parfaite pour les débutants sans forcément être trop onéreuse.
Maintenant que vous êtes attiré par le drone FPV et que vous êtes sûr de vouloir en acheter un, il va falloir faire un choix sur ce que vous voulez faire avec votre drone FPV. Car oui, on ne peut pas tout faire avec un seul drone. En fonction de vos objectifs, il faudra prendre un drone qui soit adapté pour cela. Il est donc important de cibler ce que vous voulez faire avant d’acheter un drone.
Il existe plusieurs pratiques et types de drones FPV. Ici, je vais parler des pratiques les plus communes en matière de drone FPV. En fonction de la pratique que vous visez, vous allez devoir faire des choix sur la taille de votre drone FPV ainsi que les composants.
La pratique du freestyle est de loin la plus commune dans le monde du drone FPV. Votre objectif est de vous faufiler dans des endroits étroits, où vos réflexes et votre contrôle sont la clé pour éviter de vous écraser. Ce genre de pratique demande des drones petits et maniables. Voici un compte Instagram qui devrait vous donner une bonne idée de ce que l’on entend par freestyle :
Le racing est purement et simplement de la course. L’objectif est d’être le plus rapide tout en étant le plus agile, avec un style de freestyle presque poussé à l’extrême par moments, car certains pilotes de course ne voient pas entièrement ce qu’ils font, mais ils ont confiance dans les trajectoires qu’ils prennent. Voici quelques exemples :
Comme son nom l’indique, l’objectif du long-range est de pouvoir aller loin pour filmer. Le plus souvent les gens se rendent en haute altitude pour réaliser des plans uniques, mais aussi en montagne. Cela implique des variantes comme le mountain surfing, qui consiste à descendre une montagne en drone FPV tout en restant le plus près du sol possible. Ce genre de pratique demande des drones grands et puissants, avec une forte autonomie. Voici quelques exemples si cela vous intéresse :
La pratique qui vise à filmer des plans de manière stable ou instable, en fonction de ce que vous filmez, vous demandera de bien connaître la réaction de votre drone pour pouvoir rester stable quand il le faut et rapide quand les objets que vous filmez s’échappent. Souvent, cette pratique vise à filmer des voitures en mouvement ou à réaliser certains plans vidéo classiques. En soi, le long-range et la cinématique sont plutôt compatibles car les drones sont relativement similaires. Voici quelques exemples de plans cinématiques :
Il existe bien d’autres catégories, et la plupart sont des variantes qui se basent sur les catégories ci-dessus
Sont adaptés pour la course et le freestyle, pour le coup le 5 pouces est plutôt polyvalent et peut servir pour faire de la cinématique, mais pour du long-range, ce n’est clairement pas optimisé.
Le plus adapté pour réaliser du cinématique ou du longue portée, car cette structure permet une meilleure stabilité, une meilleure résistance au vent, et permet l’emport de composants plus lourds donc de batteries plus grosses avec une plus grande autonomie. Mais pour du freestyle, malheureusement, ce n’est pas efficace pour réaliser des mouvements rapides.
Un drone FPV, c’est d’abord une frame ou un châssis, dont la taille est souvent exprimée en pouces. Par exemple, si vous construisez un drone freestyle, vous vous orientez vers une frame de 5 pouces. C’est cette frame qui va accueillir tous les composants de votre drone. Elle est un peu comparable au boîtier d’une tour d’ordinateur, et en fonction de sa taille, elle ne pourra pas forcément accueillir certains composants trop grands. Par exemple, un transmetteur vidéo (ou VTX) existe en plusieurs tailles en fonction du modèle et est souvent placé à l’arrière, donc il faut faire attention à ce que l’arrière puisse accueillir le transmetteur vidéo que vous avez choisi.
Les moteurs sont nommés avec une taille (comme sur l’image, “2207”). En fonction de la taille de votre drone, vous devrez choisir des moteurs adaptés. Plus votre drone est petit, plus vous chercherez des moteurs de petite taille. Ensuite, il y a le KV (ici, “1855KV”), qui exprime la vitesse de rotation de vos moteurs. Il faut faire attention, car plus on met de gros moteurs pour de grandes frames, plus les hélices sont grandes. Il est donc habituel de mettre des KV plus petits sur les grands drones pour assurer la stabilité, mais aussi parce qu’il y a un risque que certaines hélices se cassent.
Les moteurs ont ce qu’on appelle des ESC, qui est un cerveau contrôlant individuellement chaque moteur. De manière générale, chaque moteur possède une petite carte avec son ESC, mais de nos jours il existe des ESC 4 en 1 qui regroupent tout sur une seule carte. Ces ESC sont souvent vendus avec les Flight Controllers, à brancher sur la Flight Controller.
La flight controller est comme le cerveau du drone, il détermine son comportement en vol et Il gère l’intégration et le contrôle de tous les autres composants (c’est sur lui que l’on branche tout le reste de manière générale), y compris les ESC.
Cette carte est également connectable à un ordinateur pour configurer le drone à l’aide de logiciels comme Betaflight.
c’est un terme qui décrit “un pack” qui comprend la plaque des esc 4en1 et la flight controller.
Le XT60 fourni avec la boîte de votre stack ou flight controller est souvent une prise femelle. Il sert à pouvoir brancher vos lipos qui vont fournir l’énergie à votre drone pour qu’il fonctionne.
Le condensateur (capacitor) remplit un rôle important dans la protection de votre drone. Il stabilise le courant et réduit le bruit numérique sur le retour vidéo, mais surtout, protège vos ESC de ce genre de soucis.
https://www.youtube.com/watch?v=tTln5ggb0FE
Même si de nos jours les composants modernes protègent mieux de ce genre de cas, avoir un ESC apporte que du positif cela en est presque obligatoire (en long range, ils en mettent parfois deux).
Ces deux composants se posent soit sur la plaque des ESC 4 en 1, soit sur la Flight Controller si jamais vos ESC sont sur des plaques individuelles.
Le récepteur reçoit le signal que vous envoyez depuis votre radiocommande. Il existe plusieurs types de protocoles de transmission, les plus populaires étant le Crossfire et l’ELRS. Notez que si vous utilisez le récepteur avec un protocole ELRS ou Crossfire il faudra que votre radiocommande puisse utiliser le même protocole que votre receiver, à brancher sur la Flight Controller.
Le vidéo transmitter (ne cherchez pas d’où vient le “x”, c’est comme ça) est le composant qui permet au drone de transférer ce que voit la caméra jusqu’aux lunettes FPV. Le VTX peut être en analogique ou en numérique. à brancher sur la Flight Controller.
Il faut une antenne pour pouvoir capter le signal de votre radiocommande. Certaines radios possèdent deux antennes, à brancher sur le receiver.
C’est ce qui va vous permettre de voir à travers de votre drone FPV. Il existe deux types de caméras : les caméras pour l’analogique et pour le numérique. J’entrerai en détail sur ce type de signal par la suite, à brancher sur la Flight Controller.
Alors, sur l’image, il y a ce qu’on appelle des pigtail. C’est souvent l’antenne par défaut qui est fournie avec votre VTX. Elle est suffisante pour faire du freestyle sur de courtes distances. Mais ce n’est pas le plus important. Car sans antenne, votre VTX ne sert quasiment à rien, pire, il crame dans la plupart des cas. Donc, n’allumez pas votre VTX sans antenne. Il existe des antennes plus performantes, comme les Lollipop. Ce composant se branche sur votre VTX.
Si vous volez en long range, le GPS est OBLIGATOIRE. C’est un investissement de 10€ qui permet de ramener et de sauver votre drone. En cas de crash, le GPS permet au moins d’avoir les coordonnées GPS. De plus, il fournit des informations en temps réel telles que la vitesse, la distance parcourue ou la distance à laquelle vous vous trouvez de votre point de décollage. Bref, c’est le must si vous avez l’habitude de voler un peu loin, car cela peut vous éviter de perdre un drone.
Le buzzer est recommandé pour le long range. Vous pourriez dire que sur Betaflight, on peut configurer une alarme avec nos moteurs, donc pas besoin de buzzer. Mais je vous dis que ce n’est pas le cas. Cette alarme va dépendre de l’autonomie de votre batterie, qui en général sera vite limitée, surtout avec un bip moteur. Le buzzer, lui, possède une batterie, ce qui lui permet de rester actif même après l’arrêt de votre drone. Il reste donc indispensable d’en avoir un si vous volez loin. Pour les drones freestyle, comme vous ne faites pas forcément du long range avec, ce n’est pas obligatoire et puis cela prend de la place, donc vous pouvez rester avec le bip moteur.
Alors bon… mon avis est plutôt tranché sur cela. Pour moi, même si vous voulez vous lancer rapidement et gagner du temps, je pense que monter votre drone soi-même est important, pour une raison très simple : le long terme. Monter votre drone vous permet de mieux comprendre son fonctionnement, d’apprendre à le réparer en cas de besoin, mais aussi de développer des compétences qui pourront vous servir ailleurs, comme la soudure. De plus, si jamais vous voulez faire des améliorations ou des projets DIY, savoir remplacer un composant reste donc essentiel. En montant votre drone vous-même, vous pouvez également économiser par rapport aux préassemblés et donc obtenir un drone avec un meilleur rapport qualité-prix. Si jamais vous voulez un préassemblé, dans ce cas les drones Nazgul sont très bien, ainsi que les drones DJI.
est le plus répandu dans le drone FPV. Il a l’avantage d’avoir une très grande portée, une latence plus faible que le numérique, mais surtout, et le plus important, c’est que le signal se dégrade en fonction des conditions. Cela signifie que dès que vous rencontrez des mauvaises conditions, vous allez le voir et vous aurez le temps de réagir avant que le signal ne se coupe complètement, vous permettant ainsi de récupérer votre drone. Le coût des systèmes de transmission est d’ailleurs plus faible avec l’analogique. Le point négatif est que la qualité n’est pas optimale, vous ne bénéficiez pas de la full HD, donc il faudra faire avec.
offre une qualité vidéo supérieure, vous pouvez voler en full HD sans soucis et le signal reste stable. Cependant vous perdez l’avantage du signal qui se dégrade pour savoir si vous êtes dans de mauvaises conditions de vol, ce qui a pour effet que le signal peut se couper brusquement. Le système est généralement plus coûteux et est toujours considéré comme ayant une portée inférieure à l’analogique.
Le casque FPV est ce qui va permettre d’écouter le signal du VTX de votre drone et donc d’avoir un retour vidéo en temps réel. Un casque FPV possède de manières générale des antennes spécifiques à cet effet, qui ont des portées et des caractéristiques d’écoute spécifiques à chaque antenne.
Pour pouvoir relier votre casque à votre drone, il faut que le VTX et le casque soient paramétrés sur la même fréquence.
Pour le VTX, il est possible de le régler via le logiciel Betaflight, mais certains VTX peuvent également être réglés en appuyant sur un bouton à une fréquence spécifique (par exemple, le TX800 Speedybee). Pour le casque, cela se règle généralement directement via un menu intégré au casque.
il est possible d’avoir des systèmes comme le Rapidfire sur vos casques pour améliorer la qualité visuelle et la stabilité de vos retours vidéo.
Sur les casques, il est commun d’utiliser deux types d’antennes : les antennes omnidirectionnelles, qui assurent une portée d’écoute du signal autour de vous, et les antennes directionnelles, qui permettent une portée d’écoute très longue mais sur un angle restreint. Ainsi, il faut regarder en direction de votre drone pour utiliser le plein potentiel de cette antenne.
n’activez jamais une radiocommande sans antenne, car sur certaines manettes cela peut endommager voir cramer le système de transmission.
la radiocommande est ce qui vous permet de contrôler votre drone FPV mais pas seulement, Il y a dessus des switch sur lesquels vous pouvez assigner des fonctions comme démarrer votre drone FPV, activer des modes comme le turtle mod (ce mode permet de retourner votre drone si jamais vous l’avez fait crasher sur le toit et qu’il est à l’envers) et plein d’autres fonctions qui vont dépendre des possibilités de votre drone.
La radiocommande transfère tout ceci via un signal que le drone reçoit via son récepteur. Le protocole du récepteur sur le drone doit être le même que celui de la radiocommande. De nos jours, les radiocommandes possèdent des emplacements pour installer des modules de transmission, pour pouvoir utiliser certains protocoles si jamais ils ne sont pas installés de base sur votre radiocommande.
Le protocole de transmission concerne donc la radiocommande et le récepteur du drone. Il existe deux protocoles connus pour leur fiabilité et leur grande portée, à savoir Crossfire et ELRS.
Pour configurer votre drone, il vous faudra un logiciel comme Betaflight. Cela vous permettra de configurer presque tout, sauf pour la configuration de la radiocommande, qui dépendra de votre modèle de radiocommande et du type de protocole utilisé, pour ce faire il y a de manière générale un port usb c sur la flight Controller qui permet de relier le drone au pc.
configurer un mérite vraiment un guide à part donc je vous propose ce guide en attendant :
Pour la configuration du signal elrs et du crossfire il faudra se réferer au site internet (cliquer sur les logo pour vous rediriger vers le site internet)
-Un drone (haha lol XD ptdr mdr)
-Des lunettes FPV
-Une radiocommande (n’appelez pas ça une manette au risque de vous faire huer)
-Des batteries LiPo pour votre drone et des piles lithium pour votre radiocommande (cela dépend des modèles, mais généralement c’est le cas, et certaines
-lunettes/casques FPV en demandent également, donc choisissez en fonction de votre matériel)
-Un chargeur pour vos LiPo et piles (n’économisez pas sur ce composant car on ne plaisante pas avec les LiPo)
-Un ordinateur portable ou fixe est obligatoire si vous souhaitez configurer votre drone
(surtout si vous n’achetez pas un pack clé en main “ready to fly”)
Optionnel :
-Une GoPro pour filmer vos acrobaties en drone
-Une imprimante 3D si, comme moi, vous aimez réaliser des supports pour
votre drone ou que vous aimez les customisations avancées.
-Un fer à souder et tout le matériel associé, car vous allez forcément crasher votre drone et si vous cassez quelque chose lors d’un crash, vous avez le choix entre le ressouder vous-même ou faire appel à un réparateur, mais cela peut coûter cher et vous ne deviendrez pas autonome.
Le drone FPV est une pratique qui n’est pas forcément limitée à faire voler un drone et filmer, il existe énormément de variantes et avec un peu de créativité et de matériel vous pouvez faire des choses que un drone n’était pas vraiment censé supposer faire.
Donc la seule limite, c’est votre imagination (et votre compte en banque).
donc voila allez embeter les gens du discord Drone fpv et WE are FPV Si vous avez des questions ou si vous débutez, c’est le mieux.